“Avec 2,6 kilomètres de trajets effectués à vélo par jour […] on pourrait réduire les émissions de 686 millions de tonnes par an” (Communications Earth and Environment)
3 kilomètres à vélo, ça use….
La mobilité douce, et plus particulièrement le développement du vélo, commence à se faire une place et à s’imposer comme une solution durable pour répondre aux enjeux climatiques actuels.
Une étude de la revue Communications Earth and Environment publiée en août dernier montre que si l’ensemble de la population pédalait autant que les hollandais, soit près de 3 kilomètres par jour, 700 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre seraient économisées.
Mais est-ce réalisable ?
Il est aujourd’hui difficile de répondre positivement à cette question.
En effet, les personnes ne disposent pas de la même accessibilité aux vélos en fonction de la zone dans laquelle elles habitent, de leur situation sociale et financière ou de leur genre. Le vélo se présente aujourd’hui comme plus qu’un simple moyen de transport, mais comme un marqueur social. Explications :
Se déplacer à vélo : un privilège ?
Chaque année, il se vend plus de vélos que de voitures. Alors que la petite reine semble avoir le vent en poupe, sa pratique reste finalement marginale, avec moins de 5 % des personnes qui l’utilisent pour effectuer leur trajet domicile-travail. Depuis l’émergence des vélos en libre-service en 2005, on observe que l’usage du vélo a surtout augmenté dans les grandes métropoles, qui bénéficient de 75% des services vélos.
Les zones péri-urbaines et rurales voient la pratique du vélo progresser bien plus lentement, notamment en raison du manque de services vélos : seules 29 EPCI de moins de 50 000 habitants en France ont un service de location de vélos en libre-service. Aussi, ces zones sont bien souvent dépourvues d’aménagements cyclables adaptés, engendrant ainsi un manque de sécurité lors de trajets parfois plus longs pour se rendre sur son lieu de travail.
Socialement, le vélo est à l’origine un symbole d’aisance chez la bourgeoisie. À sa création au 19e siècle, il est coûteux, et utilisé comme loisir jusqu’à l’arrivée de la voiture qui inversera la tendance. Aujourd’hui, une culture vélo a émergée et certain·es s’approprient le vélo comme un accessoire : du panier, à la couleur du vélo et ses divers accessoires, tout est personnalisable. Plus qu’un outil pour se déplacer, le vélo est désormais le reflet de son usager, se voulant parfois plus esthétique que pratique. La célèbre marque de luxe Louis Vuitton propose par exemple un vélo dont la structure est entièrement recouverte de son monogramme…
On assiste ici à l’affirmation du vélo comme signe d’un statut social élevé, destiné aux habitants des grandes villes. Il est principalement utilisé par les urbains bénéficiant notamment d’une offre de transports plus développée et bien plus accessible.
En plus de promouvoir la pratique du vélo, il est essentiel de lutter pour son accessibilité. Mettre des services vélos à disposition des habitants des villes de taille intermédiaire, c’est faciliter l’évolution des usages de ces derniers et favoriser la protection de l’environnement !
Co-construisons votre service vélo ensemble !
Chez Fredo, nous avons pour objectif de rendre le vélo accessible à toutes et tous. Pour ce faire, nous proposons une solution de gestion de flottes de vélos simple et économique. Notre outil permet aux villes des zones péri-urbaines de mettre en place un service vélos pour leurs habitants de façon simplifiée et rapide, en se défaussant notamment de l’installation d’infrastructures lourdes.
Grâce à un cadenas connecté, adaptable sur tous types de vélos, recyclés ou neufs, musculaires ou électriques, et une application mobile, Fredo propose un moyen de mobilité partagé et durable. S’appuyant sur les infrastructures existantes (arceaux à vélo), notre solution ne nécessite aucune station d’accueil.
Notre solution s’adapte à vos besoins. Pour en savoir plus, contactez-nous !
