Vélos en libre-service sans bornes : pourquoi choisir cette solution vélo pour sa collectivité ?

L’essor de la pratique du vélo a transformé les déplacements urbains en France. Depuis 2017, les rues des métropoles françaises ont vu passer de nombreux vélos en libre-service sans bornes sur leurs trottoirs. Avec l’évolution des habitudes de déplacements et le développement de solutions de mobilité connectées, de nombreux acteurs ont alors émergé sur le marché. Aujourd’hui mieux appréhendé et réglementé, ce service, aussi appelé “free-floating” a évolué et fait ses preuves.

 

Vélos en libre-service sans bornes : comment ça fonctionne ?

Système de vélos en libre-service sans bornes Fredo
Station de vélos en libre-service sans bornes

Vous connaissez sûrement les vélos en libre-service classiques, tels que Vélib’ à Paris, Vélo’v à Lyon ou Vélozef à Brest. Leur système est simple : des vélos rattachés à des bornes réparties sur le territoire, disponibles à la location pour de courtes durées.

Avec le free-floating, le fonctionnement est simplifié. Équipés de cadenas connectés et d’un système de géolocalisation, les vélos en libre-service sans bornes sont sécurisés et peuvent être loués via une simple application mobile. Fini les bornes contraignantes, il suffit de télécharger l’application, de se connecter et de localiser les vélos à proximité pour les déverrouiller.

 

Les avantages du vélo en libre-service sans bornes : un pari 100% gagnant pour les collectivités ?

Service de free-floating Gobee Bike
Service de free-floating Gobee Bike à Paris

Si l’on compare cette solution de mobilité aux vélos en libre-service classiques, avec bornes, il est vrai qu’elle présente de nombreux avantages, à la fois pour les usagers et pour les collectivités. Tour d’horizon sur les arguments forts du VLS sans bornes :

Économique et accessible

  • Le coût d’un service sans bornes est considérablement plus faible comparé aux systèmes classiques avec station d’accueil, rendant ainsi cette solution plus accessible aux villes de taille intermédiaire, souvent situées en zones peu denses. L’absence d’infrastructures lourdes, et donc de génie civil, réduit considérablement les coûts d’installation, favorisant une expansion plus flexible du service sans nécessité de réaliser des travaux.

Rapide et pratique

  • Rapide, moins cher et plus épanouissant, le vélo se présente comme l’un des moyens de transports les plus pratiques pour les urbains. Pour les usagers des vélos sans bornes, la possibilité de stationner librement, ou de créer des zones de stationnement de façon plus flexible, renforce son attrait. Selon un rapport de l’AAVP, 54% des utilisateurs privilégient ces vélos pour leur praticité.

Écologique

  • Le partage de vélos en free-floating favorise l’accessibilité à la mobilité douce sans pour autant nécessiter un moyen de transport individuel pour chaque personne. Ce type de service encourage également l’intermodalité, avec 28% des utilisateurs le combinant avec d’autres moyens de transport. La mobilité partagée, c’est l’opportunité de faire de l’économie d’usage un bien commun.

 

Vélos sans bornes & espace public : un encadrement nécessaire

Vélo et trotinette en libre-service encombrant un trottoir parisien
Vélo et trotinette en libre-service encombrant un trottoir parisien

L’émergence des services de free-floating est venue, il y a quelques années déjà, bousculer les habitudes des usagers et soulever de nouveaux défis pour les collectivités, notamment en matière de régulation. Implantés au départ pour développer l’usage du vélo, les effets indésirables du “sans bornes” ont vite conduit au ternissement de leur réputation.

Alors que l’absence de bornes, et donc de travaux, empêche l’emprise de la voie publique, la liberté offerte par le free-floating est venue causer un autre problème. Certains services vélo sont accusés, comme leurs cousines les trottinettes, d’encombrer l’espace public et notamment les trottoirs. Une partie de ces services propose cependant la création de zones de stationnement dédiées, choisies en concertation avec la collectivité, afin d’encadrer leur utilisation. On parlera alors de “semi free-floating”.

Le dialogue entre les opérateurs et les collectivités est essentiel pour garantir une exploitation optimale et répondre à l’objectif principal : promouvoir l’usage du vélo et développer sa pratique.

 

Fredo, solution de vélos en libre-service sans bornes pour les petites et moyennes collectivités

Solution de vélos en libre-service sans bornes avec cadenas connectés à Vienne
Solution de vélos en libre-service sans bornes Fredo

Alors que 75% des services vélos se trouvent dans les grandes agglomérations, d’après l’Ademe et la FUB, les villes de plus petite taille manquent d’alternatives de déplacement à la voiture individuelle. Fredo souhaite ainsi apporter une solution concrète et pérenne, aux enjeux des déplacements urbains et péri-urbains.

Fredo s’est donné pour mission de proposer une solution de vélos en libre-service sans bornes sécurisée et simple d’installation, afin de développer la pratique du vélo sur nos territoires.

Comment ça fonctionne ?

Fredo propose des cadenas connectés installés sur une flotte de vélos, neufs ou reconditionnés, accompagnés d’une application mobile. Avec des arceaux à vélo pour le stationnement, cette solution réduit considérablement les délais et les coûts, offrant une mobilité alternative efficace. Grâce aux différents outils, l’autonomie est maximale et offre aux collectivités et usagers une alternative souple et pratique, favorisant l’usage du vélo.

La phase d’expérimentation est possible et encouragée, afin d’ajuster le système en fonction des besoins spécifiques de chaque territoire.

Location de vélos sans bornes avec cadenas connecté et application mobile
Système de location de vélos sans bornes Fredo

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